Modulino "Labans"

Voilà comment s'est déroulée la fabrication de mon module de 50cm.

Mon idée : Placer un pont particulièrement haut et étroit, conduisant à une carrière abandonnée.

Il se trouve sur l'ex-ligne CASTRES - St PONS - BÉDARIEUX, entre LABASTIDE et  St PONS.

 

Carrière, vous avez dit carrière ???

Dans le massif du SIDOBRE à quelques kilomètres de chez nous, il y en a beaucoup de ces carrières de granit malheureusement beaucoup sont abandonnées.

Mais devant la voie, que mettre ??? 
Restons dans le SIDOBRE et vais faire la fin du chaos de « La Rivière de rochers », quand elle devient un ruisseau tranquille.

 

Voilà, le topo est établi.

 

Premier chapitre : Passons au dessin.

Un profil de bandeau descendant en-dessous du niveau Zéro est envisageable, pour autant que le réseau sera installé sur piliers. Cette dérogation étant acceptée, je peux donc faire suivant mon idée.

Plan de découpe de la planche de contre plaqué de 5mm.

Première découpe de carton plume, le petit pont au dessus du ruisseau.
Rien de particulier sauf que, vu son emplacement, il est coupé.

Le passage supérieur.

Monté mais non collé.

La menuiserie est montée pour accueillir les premiers éléments.

 

Premier assemblage : Les deux ponts.

Des accessoires : L’abri de chantier, un wagon des Chemins de Fer Du Tarn.
Couvert d’une nappe de fils d’un magnétoscope ou d’une imprimante, je ne sais plus, pour figurer la tôle ondulée.

Découpe du profil du bandeau, il évoluera par la suite.
La plaque d’estampage des pierres hexagonales est là pour apprécier les volumes.
Remplissage du bout du pont.

 

 

Deuxième chapitre : L’infrastructure.

Remplissage de mousse, collage du papier journal pour former le relief.
Fond du module en carton plume.

Pour former le terrain, j'enduis de colle à bois délayée, 3 couches de journaux entrecroisés.

Voir ici comment j'ai fabriqué les rochers .

Ayant fait les empreintes des trous de mines avec un tournevis fin, je fais le premier lavis.

Voilà après 5 couches de lavis.
Pose définitive du mur en pierres hexagonales patiné au pastel.

 

J'enduis l’avant.
En faisant bien l'étanchéité pour ne pas avoir de fuite lors du coulage de la résine.

Voilà, reste plus qu’à « verdoyer », couler la résine et entrer dans les détails.

 

Troisième chapitre : Verdure et ruisseau.

Voilà la verdure a poussé. Trois types de flocage. Pour vous dire lesquels ????

Quelques cailloux dans le lit du ruisseau, premières plantations composées de plusieurs types de ficelles.
Chanvre de plombier, ficelle de sisal brute ou teintée de différents tons de vert.
Avec une pince à épiler j’arrache des touffes d'un tapis d'herbe que l’on trouve chez tout vendeur d'article de décor, et les recolle de-ci, de-là.

Finition du lit. Bon, Yapluka couler l'eau, la mousse sur les roches, les branches, les truites, …

J'attends que cela sèche et garnis encore de diverses plantes.

Coulage de l’eau avec de la résine à inclusion.
Une première couche. Pendant le séchage, avec un bâtonnet, je repousse la résine pour créer l’illusion de remous. Je positionne 2 poissons sous le pont dans le calme de la rivière. Réalisés avec deux petites pointes coupées à environ 5 mm et légèrement courbées.
Quand la résine est pratiquement sèche, je l’écaille. Cela permettra de couper l’effet vitre.
Pour la seconde couche, je force un peu sur le dosage de l’activateur pour la travailler plus facilement et comme pour la première couche, repousse la résine pour créer les remous en les accentuant car la résine se tendra et diminuera ces effets de vagues.

Pour le parapet du pont, carton plume comme toujours, j'enduit de ciment pour faire couleur... ciment.
Sur la photo plus beige que la vraie couleur.

Je coule en même temps la mare d’eau limpide.
Première couche : Je dépose un câble qui repose sur le fond (petit fil électrique noir). Seconde : La carcasse du vélo et le tonneau et enfin la dernière sur 2 mm où je fais des ondulations. Là aussi un peu forcées, elles s’affaisseront au cours du séchage.

 

Quatrième volet : Grillage, arbres, voie, …

Le grillage, tulle de récupération.
Peinture rouille, du lierre, fallait bien que j’en mette quelque part.
PS : On voit mieux les diverses couches de terre.

Pour la plante grimpante, juste un peu de colle à bois sur le grillage et flocage.

J‘ai positionné des racines d’Euphorbe pour représenter des racines à moitié déterrées des futurs arbres en bordure de la carrière.

Je modifie les margelles et ajoute un refuge.
Je continue les plantations, un genêt et autres plantes.

Le fil de fer barbelé. Comme pour le grillage, je découpe des poteaux que je teins et rouille le fil.
Plus de détails => la fabrication du fil barbelé.

Prépare et positionne, sans les coller, mes arbres en zeechuim. Je n'oublie pas de peindre les troncs en blanc pour figurer des bouleaux.

 

Mise en place de la voie sur le liège en utilisant la même technique qu’au club.

Puis ballast.

Avec un peu de patine de la voie.

 

Cinquième volet : Rambardes, finitions.

Rambardes Midi, photodécoupe de Prof, poteaux fait de pistons de seringue raccourcis avec le bout conique recollé.

Peintes en vert foncé.

Les autres plus simples, type de celles sur les ponts des CFDT

Repasse le foret  de 0.5 dans les poteaux. Je coupe du fil laiton, appointe un bout et l'étire pour le redresser.
Cette opération en diminue légèrement son Ø et facilite l’enfilement. Une goutte de colle rapide.

Peinture rouille, et un petit zoom.

Continue les détails, la mousse sur les rochers. Mélange de deux flocages.

Colle les fragiles arbres et fais un test de circulation.

Plante des champignons : 3 + 1 amanites tue-mouches et 3 + 1 bolets sous les bouleaux plus sur un rocher, une couleuvre de Montpellier.
Comment les faire ? Vous prenez de la grappe de coulée plastique de figurines, barrières, etc. (blanche ou grise pas besoin de peindre) Attention : toutes ne vont pas très bien. Faire plusieurs essais si nécessaire.
Chauffez légèrement avec la flamme d’un briquet et étirez doucement. 
Arrêtez quand vous jugez avoir atteint le bon Ø.
Vous sectionnez un morceau, réchauffez la pointe et formez avec l’ongle : Bien rond pour le chapeau du champignon, aplatie pour la tête de la couleuvre.
Peinture suivant le champignon désiré, pour les amanites avec un pinceau à un poil pour faire les taches blanches ou une allumette bien appointée.
Ps : les racines d’Euphorbe dans leur environnement. Dans le prolongement de la racine de droite, la couleuvre sur l'herbe du rocher.

 

Pour les roseaux, un fil électrique mono brin, sur 1.5mm laisser la gaine, peindre.

Et mon petit lapin, j'ai failli l'oublier.

 

Je ne vois plus grand-chose à vous décrire. Si vous avez des questions, ne pas hésiter.

Voilà il est fini. Peinture noire, sur chaque flanc et flocage sur un cm pour atténuer les défauts de jointement entre les Modulino. Planchette arrière pour le retour.

Pour ses futurs voyages, je le rentre dans son écrin protecteur.

 

Texte & photos: Jean-Louis "Labans"

 

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